GITGUDFORMATION

Nous sommes au milieu de l’été et déjà la rentrée se prépare activement du côté de Git Gud. J’ai une multitude d’envies et de projets que je souhaite mener à bien pour cette deuxième rentrée de l’entreprise. Je n’ai pas envie qu’en Octobre, lorsque je fêterai les un an de Git Gud, je sois reparti pour une année qui soit en tous points similaire à la précédente.

Non pas qu’elle ne fut pas magnifique cette première année. A vrai dire, je n’aurais pas pu rêver meilleur démarrage. Mais depuis que j’ai changé de vie, depuis que je me suis lancé dans cette aventure, j’ai pris un goût nouveau, un goût que je n’avais pas le moins du monde auparavant pour le défi, la nouveauté.

J’étais professeur dans l’Education Nationale. J’avais une sorte de confort routinier, une certitude que quoi que je fasse et où que je le fasse, mon travail se ferait peu ou prou de la même manière. J’appréciais cette idée, entre autres parce qu’elle induisait que très vite j’allais « savoir ce que je faisais. » Et au bout de cinq ans, effectivement, je dois dire que j’avais cette impression de maitriser mon sujet quand je rentrais dans une classe.

Lancer Git Gud, c’était renoncer à cela. Alors certes je n’imaginais pas que ce serait à ce point une remise en cause de tous mes acquis, mais je pressentais que je sacrifiais un confort, un rythme dont je connaissais par cœur la cadence. Au départ ce fut difficile, soyons francs. Comment trouver les premiers clients, comment démarcher des entreprises, comment vais-je faire pour traduire ce gros document plein de jargon technique dans les délais imposés ?

Comment gérer les devis, les factures, comment préparer mes cours chaque jour, comment batailler contre l’Etat qui semble être soudain tombé fou amoureux de moi ? Comment composer cet emploi du temps qui se rempli et qui m’oblige à refuser du monde, ce que je m’étais promis de ne pas faire ?

Toutes ces difficultés, tous ces nouveaux défis, j’en parlerai dans ces entrées de blog. Je l’ai créé pour cela. Mais ce que je souhaite transmettre comme message dans ce premier article, message qui trouvera peut-être preneur chez quelqu’un qui débute ce que j’ai débuté l’année dernière c’est cela : en Octobre 2023 j’avais peur. En Août 2024 j’ai hâte. Hâte de repartir fort de l’expérience acquise. Et hâte de me créer de nouveaux problèmes. Car j’ai pris goût à cela : ne pas reposer sur mes acquis, tout de suite ouvrir de nouvelles pistes et trouver des solutions aux problèmes éventuels, quels qu’ils soient.

J’ai envie que cette Année 2 soit encore plus pleine de succès. J’ai envie d’enfin lancer les cours collectifs même si cela implique de devoir trouver des locaux, ou d’organiser ces sessions en visio. Même si cela va impliquer de devoir trouver une nouvelle manière d’enseigner, hybride, entre celle de l’époque de la classe et la nouvelle, en individuelle. J’ai hâte de trouver la clé, de rendre ces cours efficaces et d’avoir des premiers retours de clients heureux de leurs progrès. Je ne suis pas naïf, je suis porté par la vague et le Momentum positif de la première année de Git Gud. Je n’ai pas eu à subir encore de gros échec, si ce n’est de ne pas avoir réussi à satisfaire toute la demande entre Janvier et Mars. Cela facilite cet esprit d’entreprise plein d’allant et de joie qui est le mien actuellement. Je finirai forcément par échouer quelque-chose, je le sais. Et cela sera le moment d’apprendre une nouvelle compétence : se relever, apprendre et adapter. Et en vérité, de cela aussi j’ai hâte.

L’été n’est pas encore terminé, profitons-en encore un peu, mais Git Gud a déjà repris son activité et de belles nouvelles choses commenceront très vite. Merci pour cette Année 1 et vivement l’Année 2.

Ruben,

Prof d’anglais à casquette.

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